Filière agricole et hydrogène : un avenir prometteur, mais incertain

Début juillet, le Programme National Hydrogène (NWP) a été présenté au Secrétariat d’Etat par le groupe de travail intersectoriel hydrogène (CSWW). CSWW est une collaboration entre 19 organisations. Le programme découle de l’Accord national sur le climat du gouvernement. La vision du cabinet pour l’hydrogène contient l’agenda politique dans lequel l’engagement du gouvernement central est présenté plus en détail. La période allant jusqu’à 2021 inclus est la phase préparatoire pour la mise à l’échelle et le déploiement réels de l’hydrogène à partir de 2022. La deuxième phase du NWP qui est en fait le véritable départ, devrait débuter le 1er janvier 2022.

Le NWP décrit le secteur agricole comme idéalement adapté aux projets d’hydrogène décentralisés à petite échelle. De plus, le NWP y voit un rôle important pour l’hydrogène dans la réalisation des objectifs fixés dans l’Accord Climat pour le secteur agricole.

H2GO

En 2018, avec l’agriculteur et son collègue Arie Pieter van den Hoek de Heinenoord, Dogterom a lancé un projet de recherche pour rendre la ferme plus durable grâce à l’utilisation de l’hydrogène. Il est important de prendre ses responsabilités en tant qu’entrepreneur. C’est pourquoi ils ont commencé à chercher ce qu’ils pouvaient faire pour changer et comment peuvent-ils réduire notre empreinte.

Ce faisant, les entrepreneurs font désormais partie du programme H2GO. Le projet explore ce que l’hydrogène vert peut signifier pour différents secteurs, tels que la mobilité, le transport maritime et l’agriculture. Cela se passe sur l’île de Goeree-Overflakkee en Hollande méridionale, une municipalité qui a de grandes ambitions durables, explique Tineke Keuzenkamp, ​​responsable de programme chez H2GO.

Un avenir prometteur

Dans le cas de l’agriculture, des recherches ont été menées dans le cadre du projet H2GO par un certain nombre de partenaires, dont Wageningen University & Research (WUR). Andries Visser, chercheur senior Relations Ville-Pays au WUR, explique que le rôle de l’hydrogène pour les fermes a à peine encore décollé. Mais, il entrevoit un avenir prometteur. Le fait est que dans une ferme, il y a toujours un décalage entre l’énergie extraite et l’énergie nécessaire.

Voici une vidéo parlant de cette solution :

Au quotidien, beaucoup de travail se fait aussi le matin et le soir, alors qu’il y a alors moins de soleil. Ou de façon saisonnière, par exemple à l’automne, comme la récolte et le séchage des cultures. L’énergie doit donc être stockée et c’est à ce moment-là que vous vous retrouvez avec de l’hydrogène.

Initiatives et productions locales

L’un des principaux avantages du secteur agricole en tant que producteur d’hydrogène décentralisé est qu’il permet d’économiser sur les coûts liés à la mise à niveau du réseau électrique, explique Visser. Les agriculteurs peuvent remplir tout leur toit de panneaux solaires et alimenter le réseau en énergie excédentaire, mais le réseau devient alors surchargé. Il explique que lorsqu’un très gros utilisateur est connecté à un réseau moyenne tension régulier, il peut en fournir plus à ce même réseau pour la même quantité de consommation.

Supposons qu’un groupe de 35 fermes avec 60 hectares de terres chacune, installent conjointement un grand électrolyseur d’une capacité de 1,5 mégawatt. Ils produisent collectivement de l’hydrogène pour cela et peuvent ensuite utiliser leurs tracteurs toute l’année. Ce genre d’initiatives locales élimine le gaspillage d’énergie et le réseau énergétique n’est pas non plus surchargé.

Le monde d'aujourd'hui, pour moi, est fou. Une folie démesurée, dévastatrice et j'ai des doutes sur l'avenir. Mais je ne me laisse pas abattre ou baisser les bras, je le dois à mes enfants. J'essaie au travers de mes articles d'apporter mes connaissances et des solutions pour l'avenir de chacun. Les actualités que je traite sont orientées sur le climat et le développement durable car c'est ce qui me tient à coeur :)

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