Le nombre d’animaux sauvages a connu une baisse considérable au cours de ces cinquante dernières années, à cause de la surconsommation et de la déforestation, ont averti des experts. L’activité humaine est à l’origine de cette catastrophe. De vastes écosystèmes vont disparaître si l’on n’arrête pas cette perte non naturelle de la biodiversité.
Le taux d’extinction des espèces vertébrés est significativement plus élevé que les estimations précédentes, et on pourrait atteindre une situation critique dans 10 à 15 ans, indiquent les scientifiques. La Planète Vivante qui suit plus de 4 000 espèces de vertébrés, a averti que l’expansion agricole et la déforestation croissante étaient les principaux moteurs d’un déclin de 68 % de ces espèces entre 1970 et 2016.
Un danger pour les humains
Cette diminution du nombre d’espèces vertébrés est assez préoccupante. En 2016, il y a eu une baisse de 60 %. Aujourd’hui, les chercheurs ont enregistré une hausse de 10 %, soit 70 %. Cette diminution a eu lieu très rapidement. Pourtant, de nombreuses espèces ont parvenu à survire pendant des millions d’années dans le passé.
Le rapport de la WWF a averti que la perte continue d’habitat naturel allait favoriser le risque de futures pandémies, car les humains vont de plus en plus entrer en contact avec des animaux sauvages.
Chute stupéfiante
Une croissance économique sans précédent a été enregistrée au cours de ces cinq dernières années. Elle a été stimulée par une explosion de la consommation mondiale de ressources naturelles. Alors que jusqu’en 1970, l’empreinte écologique de l’humanité permettait à la planète de se régénérer, la situation a complètement changé aujourd’hui. En effet, les humains surexploitent désormais la capacité de la Terre.
Le rapport, avec les contributions d’environ 125 experts, a indiqué que les espèces vivant en eau douce étaient les plus touchées, avec un déclin de 84 %. Les gorilles des plaines et le perroquet gris figurent aussi dans la liste des espèces sauvages gravement touchées par cette situation.
Le changement climatique
Cependant, pour certains chercheurs, des solutions fondées sur la nature existent. Elles sont cruciales pour réduire les impacts du changement climatique. Les résultats de ces études sont particulièrement encourageants, car environ 60 % de ces initiatives permettaient d’atténuer les effets liés au climat.
Il ne s’agit pas seulement d’éliminer les gaz à effet de serre et de planter des arbres. Dans de nombreux cas, les actions basées sur la nature peuvent aider les communautés à s’adapter aux changements qui se présentent.