Désherbage d’automne des parcelles : pourquoi et comment se protéger

Pour de nombreux exploitants, automne rime avec désherbage des parcelles. Alors que les températures baissent et que la pluie est souvent au rendez-vous, il est indispensable de bien s’équiper pour travailler en toute sécurité et avec un confort optimal. Protection chimique, froid, humidité : on vous donne les clés pour un désherbage d’automne des parcelles en toute sécurité.

Le désherbage d’automne des parcelles devenu indispensable

S’il y a quelques années, on ne désherbait à l’automne que lorsque les conditions étaient particulièrement propices (peu de pluies et des températures douces), aujourd’hui intervenir à cette période devient indispensable. En effet, le contrôle des graminées s’avère de plus en plus souvent difficile, voire impossible, pour plusieurs raisons : montée des résistances, simplification du travail du sol, etc. Les résultats d’essais montrent sans ambiguïté que les résistances aux inhibiteurs de l’ALS se généralisent. D’année en année, les résultats en sortie d’hiver s’amoindrissent sur le vulpin et sur le ray-grass.

Pour lutter contre le salissement des parcelles, il faut s’appuyer sur des leviers agronomiques (labour, faux-semis et rotation) et des leviers chimiques. Autant de leviers utilisables dès l’automne, qui présentent un intérêt et une complémentarité vis-à-vis des solutions de sortie d’hiver. Un programme composé d’un passage à l’automne suivi d’un passage en sortie d’hiver permet de limiter la concurrence des adventices au plus tôt, de diminuer la pression adventice afin de limiter le salissement les années suivantes et de gérer les graminées et dicotylédones résistantes aux herbicides de sortie hiver.

Des risques d’engelures et de blessures

Outre ces difficultés de désherbage, les exploitants et leurs salariés doivent composer avec les risques de blessures, mais surtout le froid et l’humidité. En période automnale puis hivernale, les pieds, la tête et les mains sont les parties du corps les plus sensibles au froid et donc les plus vulnérables. Les mains, en particulier, peuvent souffrir d’engelures. Dès lors, avant de sortir, il faut penser à se couvrir chaudement avec des Équipements de Protection Individuels (EPI), adaptés et performants, qu’on peut retrouver sur des sites comme celui de Selenca. 

L’exploitant peut mettre des gants imperméables (on pense notamment au gant Unilite 7710F), des gants contenant des fibres synthétiques spécialement conçues pour permettre l’isolation thermique (gant Thermo), mais aussi des gants chimiques (on pense en particulier au Gant Rubiflex S x35gr UVEX). Protection contre les risques mécaniques, l’humidité, le froid et les risques chimiques.

En ce qui concerne les pieds, il est recommandé de porter des bottes de sécurité fourrées, qui les maintiennent au chaud et au sec (par exemple les Bottes de sécurité SUXXEED OFFROAD S3 SNOW HECKEL). Les bottes sont également les meilleures alliées pour conserver les extrémités des pieds bien au chaud et ne pas laisser l’humidité passer au travers de vos chaussures. Il peut également être nécessaire d’opter pour des bottes de protection (comme les bottes DEVON S5 DUNLOP).

Plus globalement, lors des travaux dans des environnements froids et humides, l’exploitant doit privilégier des vêtements de pluie professionnels, comme un Ensemble pluie Nylon, un produit déperlant avec polyamide enduit PVC, imperméable et ventilé. Il comprend une veste avec cordon d’ajustement et un pantalon avec ceinture élastique.

Le monde d'aujourd'hui, pour moi, est fou. Une folie démesurée, dévastatrice et j'ai des doutes sur l'avenir. Mais je ne me laisse pas abattre ou baisser les bras, je le dois à mes enfants. J'essaie au travers de mes articles d'apporter mes connaissances et des solutions pour l'avenir de chacun. Les actualités que je traite sont orientées sur le climat et le développement durable car c'est ce qui me tient à coeur :)

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