La digitalisation et la mesure de la valeur des espaces verts se multiplient

Être capable de voir la valeur de l’espace public vert, clairement visualisé, en appuyant sur un bouton. Les méthodes en plein essor de mesure et de numérisation de la valeur des espaces verts prennent cette année une nouvelle dimension. En effet, les données du registre municipal de base néerlandais et du Groene Baten-planner (Green Benefits Planner) doivent être liées ensemble dans un environnement 3D. Les villes néerlandaises d’Amersfoort et de Zwolle en sont les régions pilotes, avec une subvention du budget d’innovation du gouvernement numérique néerlandais.

Le planificateur d’avantages écologiques conçu par l’Institut national néerlandais pour la santé publique et l’environnement (RIVM) est un exemple des progrès réalisés dans le développement des connaissances en tant qu’outil pour exprimer la valeur ajoutée des espaces verts. Il s’inscrit dans la liste des instruments et outils dans ce domaine, comme les initiatives mondiales TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) ou i-Tree.

Ce dernier est un modèle international dans lequel les avantages des arbres peuvent être exprimés en chiffres et en termes monétaires. TEEB est une méthode appliquée au niveau international pour définir les valeurs de la nature et de l’eau. Dans les deux méthodes, le problème est qu’elles ne peuvent pas être appliquées aussi facilement aux situations locales.

Longtemps considéré comme une dépense

Pendant longtemps, les espaces verts ont été considérés avant tout comme une dépense. Cela est en partie dû au fait que les avantages sont difficiles à mesurer. Et ces avantages sont répartis entre une variété de parties privées et publiques. La capacité de mesurer la valeur de l’espace vert est une opportunité de lui faire jouer un rôle plus important.

Voici une vidéo en anglais relatant ces faits :

Il s’agit d’un processus continu dans lequel les instruments sont constamment affinés et mieux alignés sur la pratique réelle. De nombreuses municipalités y travaillent. Vous devez tenir compte des conditions locales. Cela fait une grande différence que vous plantiez un arbre dans la forêt de Veluwe ou à Amsterdam.

Amsterdam et Dordrecht utilisent déjà le planificateur

La transition s’est faite sur la base de recherches existantes, souvent basées sur des analyses de mégadonnées. De plus, la situation d’Amsterdam montre que l’étendue de la valeur des espaces verts est en partie déterminée par l’environnement environnant. Les plus grands avantages dans les zones urbaines peuvent être obtenus dans les quartiers densément construits avec beaucoup de résidents qui n’ont pas beaucoup d’espaces verts au départ.

Pour les gouvernements, le planificateur d’avantages écologiques scientifiquement prouvé fournit une base et un argument sur lesquels fonder la politique. Par exemple, pour construire un parc ou verdir une ville.

Amsterdam utilise les résultats comme données d’entrée pour sa Vision verte 2020-2050 récemment adoptée. La ville de Dordrecht, pour sa part, travaille sur un projet de parc municipal. Ce plan se veut le plus solide possible en termes de valeur que les bénéfices apportent. Le RIVM donne un aperçu des avantages des espaces verts pour cette ville au bord de la rivière Merwede.

Le monde d'aujourd'hui, pour moi, est fou. Une folie démesurée, dévastatrice et j'ai des doutes sur l'avenir. Mais je ne me laisse pas abattre ou baisser les bras, je le dois à mes enfants. J'essaie au travers de mes articles d'apporter mes connaissances et des solutions pour l'avenir de chacun. Les actualités que je traite sont orientées sur le climat et le développement durable car c'est ce qui me tient à coeur :)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *