TOMRA [1], leader des systèmes de collecte et de tri avancés, a commandité une nouvelle étude sur l’impact du tri sur le développement durable et la protection du climat. Des enseignements chiffrés qui vont dans le sens de pratiques vertueuses en matière de gestion des déchets.
Viser une réduction de 2,76 milliards de tonnes de CO2/an avec la gestion des déchets en boucle circulaire
Très présent dans l’innovation, TOMRA veut contribuer à faire passer la gestion des déchets à une autre échelle. Sa nouvelle étude [2]signée par l’institut EUNOMIA, démontre l’impact de l’optimisation de la gestion des déchets sur les changements climatiques. Globalement, une réduction de 2,76 milliards de tonnes de CO2/an est envisageable.
Pour y parvenir, il faut adopter une gestion holistique des déchets, qui passe par :
– Des systèmes de consigne pour les emballages de boissons en PET et en métal – Avec un taux de retour de plus de 90 %, ils maximisent la récupération de matériaux de haute qualité et à forte intensité de carbone, tout en réduisant les déchets sauvages.
– Des collectes séparées pour les biodéchets, papier, textile et équipements électriques et électroniques (DEEE) – Elles permettent de recycler ces matériaux pour obtenir le plus grand bénéfice en termes de carbone. Bien que les collectes séparées fassent partie intégrante des ressources holistiques, les taux de capture, même dans les meilleurs cas, ne sont pas suffisants. Un tri supplémentaire de la fraction résiduelle des déchets sera toujours nécessaire.
– Le tri des déchets mixtes, pour améliorer les taux de collecte et de recyclage. L’incinération ou la mise en décharge des plastiques et autres matériaux à forte teneur en carbone génèrent des émissions de gaz à effet de serre qu’on pourrait éviter. Le tri de ces déchets réduit ces émissions, et réinjecte davantage de matières premières dans le circuit productif, pour qu’ils soient recyclés et incorporés dans de nouveaux produits. Le traitement de ces déchets mixtes doit être considéré comme une priorité d’investissement dès maintenant, car il s’agit d’un filet de sécurité nécessaire pour garantir que les systèmes de gestion des déchets capturent autant de ressources que possible pour le recyclage.
Le cadre législatif et les principes incitatifs
Les systèmes holistiques sont une combinaison de réglementations – responsabilité élargie des producteurs, systèmes de consignes -, et de processus techniques de traitement des déchets. Le cabinet de conseil en économie durable, Eunomia, basé à Londres, a examiné différents modèles afin de déterminer le scénario le plus efficace et le plus rentable.
Les objectifs de développement durable des Nations Unies, édictés en 2016, ont donné le jour à un cadre législatif européen en faveur du développement durable et de la protection du climat s’appliquant à tous les États membres.
Cette réduction dans les émissions de CO2 viendra de la combinaison optimisée des pratiques de gestion des déchets en matière de collecte, tri et recyclage – elles facilitent la transition vers une économie circulaire qui évite d’aboutir à un épuisement des ressources, réduit les déchets sauvages et contribue à un monde neutre en carbone.
Les systèmes de consigne pour les bouteilles en PET et les canettes, qui affichent un taux de retour de plus de 90 %, devraient jouer un rôle central dans ce contexte. En ce qui concerne les autres déchets ménagers, seuls les biodéchets, le papier, les textiles et les équipements électriques et électroniques, devraient être collectés séparément. Tout le reste peut rester dans un flux de déchets en mélange qui peut être séparé et transformé en matériaux réutilisables pour un recyclage ultérieur.
Cela permettra à des modèles holistiques adaptés à chaque région de réduire les émissions mondiales de CO2 jusqu’à 5 %, soit l’équivalent des émissions produites par tous les vols commerciaux dans le monde et les deux-tiers des voitures.
” Le moment est venu de prendre des mesures concrètes pour que les sociétés cessent de gaspiller les ressources avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Dans de nombreux endroits, la pandémie a contribué à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat “, souligne Volker Rehrmann, vice-président exécutif et chef de la division Recyclage/Mine et économie circulaire de TOMRA. “Mais maintenir ce niveau nécessitera une mise en œuvre déterminée et cohérente, notamment des systèmes holistiques pour faire triompher un modèle d’économie circulaire.”
#DEVELOPPEMENT DURABLE #LIVRE BLANC #RECYCLAGE DES DECHETS
[1] TOMRA a été fondée en 1972 sur une innovation qui a commencé par la conception, la fabrication et la vente de distributeurs automatiques inversés (DVA) pour la collecte automatisée de récipients de boissons usagés. Aujourd’hui, TOMRA fournit des solutions technologiques qui permettent l’économie circulaire avec des systèmes de collecte et de tri avancés qui optimisent la récupération des ressources et minimisent les déchets dans les secteurs de l’alimentation, du recyclage et de l’exploitation minière et s’engage à construire un avenir plus durable.
TOMRA compte ~100 000 installations sur plus de 80 marchés dans le monde et a réalisé un chiffre d’affaires total de ~9,9 milliards de NOK en 2020. Le groupe emploie ~4 300 personnes dans le monde et est coté à la bourse d’Oslo (OSE : TOM).
Pour de plus amples informations sur TOMRA, veuillez consulter le site www.tomra.com.
[2] Pour vous procurer l’étude : c’est ici : Holistic Resource Systems – A Free White Paper by TOMRA Circular Economy
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