Les choses vont bien pour Shipple, le Booking.com de l’expédition, qui connecte des milliers d’entreprises via une plateforme en ligne. La jeune entreprise a récemment franchi une nouvelle étape importante. Il utilise maintenant un système de filtre pour convertir les émissions des navires en nourriture végétale. Le système est installé directement à bord des navires et le CO2 n’a même aucune chance d’être rejeté dans l’air, déclare le PDG Jarell Habets. De plus, l’entreprise rend le transport maritime plus durable de plusieurs manières.
Le transitaire numérique n’est opérationnel que depuis 2017, mais il ne peut déjà plus être considéré comme une start-up. Au cours des dernières années, l’entreprise a été multipliée par deux. Alors qu’au cours de la même période, ils n’ont pas connu une telle croissance, ou pire encore, une baisse des volumes chez leurs plus gros concurrents, déclare Habets avec fierté. La croissance rapide a donné à l’entreprise la possibilité de se lancer dans de nouveaux développements.
Réutilisation du CO2
Cela a également conduit à un nouveau partenariat avec Valeur maritime. L’initiative aide les clients de Shypple à réduire leur empreinte carbone grâce au système Filtree et Carbon Capture de Value Maritime. Ce système filtre le soufre, les particules et le CO2 des gaz d’échappement des navires. Le CO2 est ensuite transporté vers les serres à l’intérieur des batteries. Ceux-ci peuvent ensuite réutiliser le CO2 pour faire pousser des cultures. A ce titre, la solution est particulièrement intéressante pour les transporteurs de produits frais. Les services seront disponibles pour les utilisateurs de Shypple à partir de septembre.
Voici une vidéo parlant de tout le potentiel des plantes marines :
Il existe actuellement 60 000 navires à propulsion pétrolière dans le monde. Il faudra un certain temps avant que ces navires soient tous convertis ou remplacés par une propulsion par batterie. Le système de filtrage sera particulièrement utile dans la période transitoire.
Réactions positives
Les premières réactions au système ont été favorables. Aujourd’hui, presque tout le monde est bien conscient que nous devons trouver des solutions ensemble si nous voulons atteindre les objectifs climatiques.
C’est également le cas dans l’industrie du transport maritime, note Habets. Les clients qui l’utilisent déjà sont tous très positifs. D’autant plus qu’ils ont beaucoup de clients sur le marché des produits frais, qui peuvent potentiellement en profiter, car les émissions sont réutilisées dans les serres.
Une industrie maritime propre
Le nouveau système de filtrage fait partie de la mission de Shypple de créer un avenir propre pour l’industrie du transport maritime. Par exemple, ses clients ont également la possibilité de planter des arbres en partenariat avec ForêtNation. Ils peuvent également opter pour un carburant bio grâce à un partenariat avec Good shipping, l’Institut des sources d’énergie environnementales et durables à Amsterdam.
Ils aiment investir dans les jeunes technologies qui peuvent potentiellement avoir un impact important mais qui peuvent avoir un réel graphique de bâton de hockey. Leur utilisation est coûteuse au début, ce qui était également le cas avec les véhicules électriques et les éoliennes, par exemple. Mais une fois qu’il y a suffisamment de clients, cela devient de moins en moins cher et de plus en plus accessible à de plus en plus de personnes. Ils tiennent à être ce premier client, ajoute Habets.