Le Collège Royal de médecine au Royaume-Uni a effectué fin avril diverses recherches sur les effets de la cigarette électronique. Selon l’Université londonienne, l’usage de la e-cigarette n’est pas vraiment dangereux pour la santé.
Les alternatives au tabac se développent rapidement ces dernières années. La première d’entre elles étant le système électronique de délivrance de la nicotine, communément appelé « cigarette électronique ». Ce produit est constitué d’une batterie, d’un réservoir de liquide et d’une résistance.
La batterie chauffe la résistance immergée dans le liquide. Puis la e-cigarette émet un aérosol quand l’utilisateur aspire l’embout. Le liquide contient généralement du propylène glycol et glycérol, solvants organiques au sein desquels diverses substances peuvent être dissoutes, comme la nicotine, et des produits donnant le goût/saveurs (arômes) au liquide/aérosol.
Cela étant dit, la cigarette électronique présente-t-elle des risques pour le corps humain ? Hormis certaines conditions, la réponse est non selon le Collège Royal de médecine au Royaume-Uni.
L’Université londonienne a réalisé fin avril plusieurs recherches sur les effets de la e-cigarette. Un travail orchestré par plus de 60 scientifiques qui a permis de produire un compte rendu de 267 pages.
« Le vapotage de nicotine n’est pas associé à une fréquence élevée d’effets néfastes sur la santé », assure le Collège royal de médecine. La cigarette électronique n’entrainerait donc pas de dangers majeurs, d’autant plus qu’elle aide grandement à arrêter la cigarette traditionnelle.
Près de 2,5 millions de Français vapotent quotidiennement. Le taux est bien plus élevé concernant les fumeurs de cigarettes, qui sont environ 12 millions dans le pays.
La fumée du tabac contient 7 000 substances chimiques, dont 70 sont des cancérigènes connus : benzène, chrome, polonium, goudron, arsenic… Ces composés, absents de la cigarette électronique, favorisent le développement de cancers. La consommation de tabac est la première cause de mortalité évitable en France, avec 75 000 décès chaque année, dont 45 000 par cancer.
Néanmoins, le Collège Royal de médecine précise que la cigarette électronique peut entraîner des conséquences sur la santé. Des études effectuées en laboratoire ont par exemple observé que certains arômes pouvaient s’avérer « toxiques pour les cellules respiratoires ». L’Université insiste également sur le fait qu’il n’existe pas encore de données sur l’impact d’une utilisation prolongée du dispositif.
Il convient de rappeler que la cigarette électronique doit être perçue comme une alternative au tabac, et comme un outil de sevrage. Les experts sanitaires la déconseillent aux non-fumeurs.